Une semaine : dessins

Addict à ma tablette graphique. Je m'y retrouve au chaud comme quand j'avais 14/15 ans, seul à mon bureau, agrippé à mes feutres comme à une bouée de sauvetage. Crayons de vie et de couleurs dans une vie traumatique d'enfant bicolore de noir et de gris, dont on ne parle pas. Je m'y retrouve au chaud comme dans ce cocon passé, fait de BD et de cours à illustrer dans les marges...moi, la musique et le crayon en haut, alors que grondent le tonnerre d'un orage d'été brisé et les nuages de vapeur gutturale du fer à repasser de maman en bas. Froissé dans une armure faites de faux plis récalcitrants, je tente depuis de garder le nez au dessus d'une ligne d'eau et de raison. Je tente même parfois d'en faire des plis de force et de courage. Parce que la vie sans plis n'existe pas, c'est de l'ennui en barre non ? Avec l'âge, on finit par le comprendre et l'accepter. Avec l'âge, on finit par le comprendre et l'accepter ?

A 45 ans, je cherche encore, au chaud des styles que j'aime bien, tantôt noir fusain tantôt couleurs acryliques, je cherche encore, je baigne jusqu'au nez accroché à ma bouée de la création, toujours, je cherche, j'appelle, je ne sais trop qui ni quoi...

Ne te courbe que pour aimer - René Char. J'ai accroché à cette courbure naturellement disgracieuse...comme une danse de folie.

Ne te courbe que pour aimer - René Char. J'ai accroché à cette courbure naturellement disgracieuse...comme une danse de folie.

Test sur l'homme à la tête de chou. Fusain gras et grossier...

Test sur l'homme à la tête de chou. Fusain gras et grossier...

Garçonne.  Me désarçonne. Là. La-é-ti-tia.

Garçonne. Me désarçonne. Là. La-é-ti-tia.

Les Navajos enseignent à leurs enfants que, chaque matin, quand le jour se lève, il y a un nouveau soleil flamboyant et neuf. Il naît chaque matin, il vit une journée et disparaît chaque soir pour ne plus revenir. Dès que les enfants sont en âge de comprendre, les adultes les emmènent à l’aube et disent: “Le soleil ne possède qu’une journée, tu dois bien vivre cette journée pour qu’il n’ait pas gaspillé son temps précieux.” Reconnaître que chaque jour est précieux est une bonne manière de vivre, d’entrer en contact avec notre joie fondamentale.

Les Navajos enseignent à leurs enfants que, chaque matin, quand le jour se lève, il y a un nouveau soleil flamboyant et neuf. Il naît chaque matin, il vit une journée et disparaît chaque soir pour ne plus revenir. Dès que les enfants sont en âge de comprendre, les adultes les emmènent à l’aube et disent: “Le soleil ne possède qu’une journée, tu dois bien vivre cette journée pour qu’il n’ait pas gaspillé son temps précieux.” Reconnaître que chaque jour est précieux est une bonne manière de vivre, d’entrer en contact avec notre joie fondamentale.

Extrait d’un extrait de Myriam Laffont, Recueil ATTITUDEXL. recueil de poésie, éditions Points Orgue.

Extrait d’un extrait de Myriam Laffont, Recueil ATTITUDEXL. recueil de poésie, éditions Points Orgue.

Disturb me, disturb you...and do not disturb !

Disturb me, disturb you...and do not disturb !

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