Semaine #39 en photos

01/10/2018 21:03

Ça faisait un moment que je n'avais pas fait ce genre de résumé de la semaine en image...ça m'amuse tout seul mais ça m'amuse toujours autant.

Du coup le temps est devenu extensible et la semaine a duré un mois, mais peu importe !

10 balles les 12 rouleaux...pensant être pris d'hallucinations j'ai dégainé mon appareil...est-ce les idées de merde et sectaires que les populismes convergents nous chient en cœur qui expliquent le prix du P.Q en ce moment ?

#changerdamis #unecotelettedanstagueuledevegan #posturesetimpostures #melucheelephantsocialiste

J'aime cette statue du poète toulousain Éphraïm Mikhaël, square Wilson, (ou Lafayette, ça dépend pour qui). Parce qu'elle est dans l'ombre de celle de GOUDOULI, célèbre poète occitan qui au milieu des pigeons, des jets d'eaux et des punks à chiens lui vole la vedette des lieux. Et j'aime ceux qui sont dans l'ombre...les compagnons de route.

Mais j'aime surtout ce détail du buste du poète, ce baiser de la mort qui enlace pour mieux dérober...avec cette main de vivant faisant partie de la composition, dont on ne sait si elle retient ou si déjà elle console...

Et puis j'aime ce prénom, Ephraïm, beau comme un voyage. Accessoirement je me demande si c'est un prénom qui fait partie de la liste de Zemmour, un prénom qui doit ou plutôt devait faire honte à la France à la fin du XIXème...?

De façon plus légère (trop mais j'aime abuser), j'aime aussi ce prénom parce qu'il est dans l'action, on attend presque la suite...Et Phraïm décida alors de quitter Toulouse pour monter à Paris par exemple.

Oui...le nom du tabac associé au mot Souvenirs, je trouve ça tellement délicieux !...limite croquignolet ! :-)

La boutique a longtemps été à l'abandon, pas loin du Pont neuf, mais elle m'est toujours resté en mémoire. Je pense que beaucoup se souviennent de ce tabac de nuit et de son vieux crasseux de 120 kg derrière son comptoir, coiffé d'un bonnet de laine mité. Et la queue (!) de poivrots et de fêtards devant ce tabac, fallait que ça débite, pas le temps pour les salamalecks...

Bref, qu'elle vous soit douce, goulue, brutale ou au miel (voire les 4 à la fois) je n'aurais qu'un mot : que vive la pipe !

Autant j'ai toujours été évidemment opposé à la peine de mort pour les hommes ; autant aujourd'hui ce sont ses métastases qui me font vomir mes tripes...toutes ces réminiscences de crimes d’état qui trouveraient grâce aux yeux de certain(e)s pauvres con(ne)s de réacs...vous savez ceux et celles qui traitent les gens de monstres suivant la nature même du crime, les voyeurs adeptes des marches blanches et qui demain laveraient bien plus blanc que blanc (alors que moi je leur laverait bien la bouche au savon !)...

Bref, pour en venir au fait : autant la peine de mort est pour moi un combat dépassé comme devrait l'être celui de l'avortement et de la PMA par exemple, autant pour les nains...par série de 9... j'dis pas...ça se discute non ?

J'affectionne tout particulièrement ces moments quand je "bouge"...me retrouver au tout petit matin là où personne ne va, du moins pas pour y faire des photos, et là où surtout on ne s'autorise pas à aller, de peur...d'avoir peur !

Un 8h encore frais de dimanche de fin d'été, soleil ras typique du Nord au petit matin, la cité s'éveille, l'immense ZSP du FAUBOURG de BÉTHUNE ! De ces quartiers dont on parle mais où l'on ne va jamais !

Mon seul passage dans ce quartier lorsque j'avais 18 ans s'est résumé si mes souvenirs sont bons (hum...) à une boulette en promo et un concert bien animé des Washington Dead Cats dont j'étais alors fan, à l'aise dans mes creepers. 30 ans plus tard, le bistrot-concert est une pharmacie et les arbres ont beaucoup grandis...30 ans plus tard avec tout ce que cela impliquait en ce dimanche là où je laissais à mon tour ma grande fille de 18 ans dans cette ville que j'aime tant !

Les arbres, ce qu'ils nous rappellent et nous racontent du quartier. Les immeubles toujours tellement immenses, rouges et charbonneux, aux airs de cités anglaises, tellement éloignées des cités de chez-nous ! Les squares aux noms de célèbres anarcho-syndicalistes, de Babeuf à Blanqui, sans oublier quelques noms de la CGT du temps où elle était encore respectable.

Douce gueule de bois et déambulations au soleil chti réchauffant, se sentir chez soi au point de se fondre dans le paysage...et déceler tellement d'esthétique dans ce communément laid. Des moments uniques qui ont donné une série photo sur laquelle je reviendrai peut-être quand je pourrai rattraper le temps.

Preuve que les couilles ça mûrit bien en septembre, (tout en restant bien ferme !)

C'est une des première fois, si ce n'est la première, que j'ose demander à une personne de poser...je trouvais le décalage entre l'homme, le mégot et le déguisement d'ourson tellement improbable que voilà ...

L'été indien courbe l'échine sous le soleil d'un sud à sec. Contre champs et vertiges... Sous le labour, la terre houle.