Thodoris Iliopoulos

http://www.anarkismo.net/attachments/aug2009/thodoris_3_1.jpgSur les 270 personnes qui ont été arrêtées depuis le début de l’insurrection le 6 décembre 2008 dans 15 villes en Grèce, Thodoris Iliopoulos est le seul qui reste embastillé. Il est encore en ce moment en détention provisoire sans jugement.
Thodoris est le seul et le dernier prisonnier de décembre de la révolte grecque à se voir refuser la libération sous caution sous le prétexte qu’il est un anarchiste et donc « une menace pour la démocratie » aux yeux des autorités grecques et notamment de la cour d’appel qui a rejeté sa demande le 9 juillet 2009.

C’est ainsi que le lendemain, n’y tenant plus en apprenant que son emprisonnement était prolongé de six mois, Thodoris a pris la décision de faire aussitôt la grève de la faim.


Thodoris Iliopoulos le 5 août :


« Je fais une grève de la faim. C’est le seul moyen qu’a un prisonnier afin de protester pour la vérité et dénoncer l’énorme injustice, la haine et l’empathie des mécanismes de la « loi pénale », de l’arbitraire et la violence aveugle d’une « justice » et de ses fonctionnaires qui sont encore plus "aveugles". »


« Tout dépend de ce que les membres de cet État vont décider : soit je suis sur la voie de la liberté, soit de la mort définitive, ce qui serait un vrai scandale. Ce sont les mêmes personnes qui couvrent les scandales de Siemens et des propriétés de l’Église ; ceux qui accordent la liberté de voler des trésors ; les mêmes qui dénient toutes responsabilités dans les attaques incessantes contre les immigrés ou les meurtres de travailleurs. Ce sont les mêmes personnes de cet État qui étiquettent "menace pour la démocratie" et violent les droits de l’homme de ceux qui expriment une opinion, demande l’égalité, la justice, un avenir meilleur, ou l’avenir de nos enfants.
Je suis l’un d’eux.
Je suis l’une de ces dizaines de milliers de personnes actives avec une conscience, et non pas un citoyen passif.  »

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